Le message est clair, nous y retournons. Je comprend vite dès que je reçois comme l'an dernier mon dossier secret, fermé par mot de passe.
La veste de l'armée VARP est recommandée, comme d'avoir un peu de matériel pour les machines comme pour les hommes. La différence notable c'est que nous sommes plus nombreux que l'an dernier, notre aventure humaine ayant "touché" quelques personnes prêt à devenir hommes d'action.
Après avoir remplit mes papiers, je dois faire silence radio sur mes intentions du dernier week-end du printemps. Personne ne doit savoir à part nous.
Durant les semaines préparatoires, nous en apprenons mieux. Nous aurons désormais avec nous, un spécialiste des images pour mettre en archive le groupe d'intervention VARP en action. Des gens aussi originaire de région plus plate, ou très au Nord...Il veulent savoir, ils veulent comprendre pourquoi nous sommes transformés depuis l'an dernier. Ils replaceront à regret le seule membre feminin de l'an dernier, Bestiol, Kawaboy, disparu de la selection mais toujours membre du VARP pour sur. L'agent Double Y sera accompagnant et regardera de pret comment les nouvelles recrues réagissent. Celle-ci se prénomment Nono, Jules,Matt54,Niafron, Frédo, et Bastheli. Leurs outils? Mégane 3rs, Focus St et RS, Lotus Elise mk1 et 206Rc. Outils radicalement différent certes, mais la passion commune des paysages, des routes entre ces hommes gomme les différences "visuelles" de leurs outils, et la notion de partage et de discution prendra le dessus. Mais en parlons pas tout de suite...
Vendredi 17juin. 7h40.
Me voici devant le lieu communiqué par point GPS. Une maison, anodine...
Oui mais, Lotus Elise garré devant, Mégane r26, Focus St devant. C'est là
! Je viens accompagné de croissants pur beurre et bien chaud pour ce petit déjeuner entre VARPistes.C'est pour moi l'occasion de recontrer en vrai, ces petits nouveaux dont un à fêter son anniversaire la veille. Le contact est immédaitement chaleureux, l'ambiance sera bonne durant cette première mission. Car le général Tomcat a donc prévu un parcours de formation pour les nouveaux: La route Napoléon! La célèbre N85 doit nous amener à notre lieu de départ de notre mission RGA2011. La traversée de plusieurs département, sur un parcours très sinueux devrait mettre au point nos groupes, le type de tempo à avoir, et la recherche de post pour notre bon soldat capteur d'images...
Nous partons directement à la première station service, faire le plein. Nous y rencontrons YY et Niafron arrivé un peu en retard, suite à un loupé improvisé de notre agent double.
Puis c'est le premier brifing du général: nous roulerons en convoi jusqu'à Vizille, depuis l'autoroute. Les nouveaux ordres de mission seront donnés au prochain point de rdv.
C'est donc l'autoroute en direction de Grenoble qui nous attend. Durant le trajet, le convoi est coupé en plusieurs morceaux, dû au traffic des personnes travaillant dans les zones proches. Mais dans le dossier téléchargé et imprimé, lisible et complet, même seul je trouve facilement le lieu de rdv non loin de Laffrey. Avant d'entamer la montée du Col Bayard, c'est la pose des mécaniques, et l'heure des photos:
Puis après cette pause direction Corps pour le début de la Route Napoléon, par petits groupe comme d'hab. Nous partons Tomcat, Jérome, et Moi dans les derniers pour les rejoindre à la terasse d'un petit café dans la montée. On en profites pour prendre un petit café avant ce qui sera une très longue route vers Menton...Pendant notre pause "pipi, cigarette, café, croissant", nous sommes effarés par un semi, qui double un autre semi en se rabattant au dernier moment!!! :siffle: Chaud!!!! Et carrément fou vu la route. Nous repartons cette fois-ci comme éclaireur. La route ne serpente pas trop, assez rapide, mais ligne continue et beaucoup de traffic. Nous attendrons d'ailleurs Matt54, suite à une pause, étant victime du traffic. Le rythme est correct Raphnowed ne s'en plein pas
! Puis encore dû au traffic et me voilà seul, dans le centre ville de Gap. De plus il pleut et je dois recapoter...Je perd donc le contact, mais je vois passer Gregosse et Magic. Vite allons vite les rejoindre...Toujours un peu de traffic, je perd le contact visuel mais je vois Niafron dans mes rétros. On repart ensemble reprendre contact avec le groupe d'avant. On continue, sur Chateau st Arnoux, et on retrouve le dit groupe de Gregosse. Ouf! Je profites pour inventer une deuxième voie pour doubler Gregosse :saint: ...Bientôt 14h00, nous avons suffsament rouler "pour la matinée", il est l'heure du repas conviviale. Nous nous arrêtons à la Gare désafectée de Chaudon Norante:
Il est l'heure de sortir les munitions qui vont bien:
C'est le moment de recueillir les impressions des nouveaux de la troupe:
Ou de faire quelques photos, en pensant à ne pas gener le train, n'est pas Bévé???
Bientôt il sera l'heure de repartir, un par un cette fois en direction de Grasse, règlons nos GPS:
Et hop direction la Côte d'AZUR...
Frédo ouvre pour nous tous suivit de Bévé, Magic, Jules, Raph', Gregosse, et tout les autres. Je pars dans les derniers, et durant mon trajet, je rencontre Flyboy en contresens. Il est pas sur de la route, je le rassures, on est bien sur la bonne route. On nous attend plus loin dans les gorges de Castellane, magnifique:
Et effectivement ce coin là, est magnifique un plaisir pour les yeux! Mais aussi pour les oreilles car le son du moteur est complètement retranscrit au coeur de la roche...
Au final, notre bon soldat Skyliner nous offre des clichés superbes!
Juste après un comité d'accueil pour récupérer les premières impressions de la route des gorges, ainsi que de récupérer le soldat photographe...
Nouvelles inscructions: on s'attend juste avant Grasse pour une pause mécanique.
Nous reprenons la route toujours pas petit groupe, je pars avec Niafron . Nous continuons sur un petit rythme jusqu'à St Vallier de Thiers. Route magnifiques à flancs de roche avec une vue incroyable sur la vallée. On trouve beaucoup de touristes (camping car, moto allemandeu, audi belge, etc...), on roule en essayant de pas géner "leurs"moyennes horaires. Petit bourre juste avant de s'arrêter avec une punto abarth, puis arrêt pour parler de la future traversée, non pas de Paris mais de Grasse...
Ah Grasse au heure de pointe, sous une chaleur accablante (merci la capote). Si en plus on rajoute une topographie de la ville assez bizarre, des arrêts de car en pleine côte, et une température d'eau au taquet...C'est bien le pire moment de notre mission. Donc après ce bouchon dans la ville des parfums, et après avoir perdu Matt54 et le reste de mon groupe, je dois continuer seul la suite. Direction Menton fin de la Route Napoléon. Par autoroute. Je retrouve Niafron qui roule avec la clim', je me fais charié, ouais ouais casses-toi avec ton télépéage, tu verras...Puis Raphnowed qui défie les radars fixes de l'autoroute avec sa clio ligne grn...Puis plus rien. Fin de mission j'arrive à Menton, et je pars direct sur Sospel.
Et là on commence les choses sérieuses
! Cette fois-ci on y est, c'est le début de l'opération RGA. Sur la route qui mène à Sospel il ya un parking où nous nous attendons pour reformer des petits groupes, j'en profites pour décapoter j'ai trop souffert à Grasse:
Puis on reforme un groupe, avec Magic et Gregosse, direction :
Départ prudentpour augmenter le rythme au fur et à mesure. Il est 19h00, la soirée commence à raffraichir cette montée interminable. Sur les vidéos d'Auriol, je pensais que la route est large, mais non que neni, elle est très serrée , pleines de parrapets , de roches à son début. On est souvent à fond de 2 des fois en 3. La route est assez cassante dans sa partie basse, puis au passage des épingles "aux murs de pierres", on a une route avec un bitume plus récent. Au fil de la montée je ressens la raffraichissement de température, et la route devient humide et grasse dans les parties en sous bois. Quelques minutes plus tard j'arrive enfin à destination, il est vrai seul, les collègues n'ont pût suivre la louve...
J'en profites pour faire connaisance avec Bashtelli, et son monstre: une Focus Rs de 400ch...
Après que toute la troupe soit arrivée au bon port, le général Tomcat va nous donner ordre de partir sur Belvédère. Notre lieu de couchage se trouve dans le Parc du Mercantour, au pied de l'Italie, mais pour celà, il faudra bien suivre les indications du GPSn e pas douter de l'état de la route après le village...Route totalement en graviers celà me fait penser que ce morceau de route doit servir en hiver de piste de ski...Entre perte d'adhérance, et une lolo qui veut jouer, et une queue qui s'allonge derrière moi (Bévé, Magic, Jérôme, etc...), il faut encore bien regarder les panneaux qui indiquent le gîte.Après que GPS perd pied du en partie à la montée du brouillard, on arrive enfin à destination, donc dans ce Parc Naturel.Premier reflex: recapoter!!! Même si j'entends hurler au loin l'aubergiste dire que le repas est pret...Une petite vue pour vous faire apprécier:
Puis à peine le temps de déposer les bagages à même le sol, direction la table où les responsables nous ont concoctés un repas de choix, notre cadeau après près de 7h30 de route effectués:
On voit Bévé encore être dans le turini:
Après notre île flottante, et l'aveu de la patronne qui aiment les hommes avec les épaules larges (Frédo appréciera...), nous allons directement dans notre cage à lapin :face: , où je vais dormir avec Nono, Jules, Matt54,Raphnowed et Double Y. On a juste la place pour se placer dans nos couchettes, et pour nous endormir chacun va de son couplet sur notre mission, ses autos et autres anecdotes. Dès que Jules aura fin de se laver les dents, lles lumières s'éteindront, et les hommes seront vite en sommeil profond. Je ne peux que de mon côté faire que de beaux rêves, demain c'est l'Isoard.
Samedi 18 Juin. 6h30. Réveil tonique pour la douche, rapide mais efficace. Ma seule inquiètude du moment, le chauffaud marche-t-il??? Oui, et on peut prendre une douche bien chaude à plus de 2100mètres. Chacun de mes compagnons de chambrée vont y aller au fur et à mesure. Le plus matinal de nous six, à déjà comtempler le massif montagneux, qui est la porte d'entrée de la Lombardie, l'Italie...
Matt54 et Bévé ont profités des premières lueurs du jour, pour ramener quelques souvenirs dans leurs têtes. Puis vient l'heure du petit déjeuner, ou bizarrement les quelques randonneurs présent, ont déjà vidés la cuve de café. Pas de couvert à table, faut aller faire son service, comme à l'armée. Les discutions vont bon train, surtout sur la météo, pleuvera ou pleuvera pas???? Nos affamés de randonneurs nous donnent la réponse, il va faire mauvais dans la région...Le passage à la caisse ne fût pas tellement une formalité, les comptes "a peu près" du patron des lieux, va nous jouer des tours. La note finale divisé par l'ensemble des convives, il est donc l'heure de partir. L'agent double Y me demande s' il peut monter à bord de la louve. Je lui répond par l'affirmative, le temps de me détacher du passager clandestin de mon siège droit, et de le donner à Niafron (remerciements sincères), de le cacher dans son coffre. Il part d'ailleurs le premier avec Bastheli et Magic. Nous partons ensuite YellowYell et moi, suivi de frédo et Raph'. Nous redescendons à Belvédère même, puis allons à St Martin de Vésubie, où la seule station du village, tenu par une charmante dame, ne désenplit pas de VARPiens :face: !!! Après ce passage liquide, nous prennons à la direction du Col de St Marin, sur les quelques kilomètres de montée, notre agent double apprécier les louanges du moteur japonnais qui anime (et c'est le mot) la petite anglaise. Le Frédo suit...De loin...Surement un réveil difficile...Descente sur St Sauveur sur Tinée, puis direction le Col de la Bonnette. Sur la route de la Vallée du Tinée, la route passe d'un soleil frais et printanier, à une pluie fine digne d'un mois d'octobre, nous faisons une conduite coulée, les deux renault suivent de près. Nous nous arrêtons à St Etienne de Tinée, avant la montée du Col, pour un arrêt "pipi et discutions":
Certaines habitations sont bien cachées:
Nous sommes reprit par le groupe suivant (Gregosse, Jules...), pour discuter toujours...Des moutons que nous avons croiser dès la descente sur Belvédère:
Séquence animaux habituelle durant nos trajet RGA...
Puis quelques anglais arrivent du Col , avec leurs superbes anciennes autos. Ils ont fait à la fraiche, le tracé. On y reconnait une jensen, des tr3 et tr6. Arrive peu de temps après, le général Tomcat et sa garde rapprochée, qui repartent aussitôt. Devant le retard accumulé, je demande à YY de remonter dans l'auto, nous y retournons. Le départ est sur une route, très mouillée, avec des plaques noires bien brillantes. Inutile de prendre des risques. Je reprends un tempo plus calme, surtout que beaucoup de cailloux se retrouve desormais sur la route, il faut zigzager entre, fort heureusement peu de monde sur la route pendant le slalom. Au milieu du parcours, nous rencontrons un camping car. Suspenses. Il nous laisse passer, bravo bon esprit. La suite du col est à découvert nous montons d'épingles en épingles:
Durant le trajet, on passe par le village fantôme, sombre et effrayant. Mais qui donne un cachet irresistible au tracé:
Sur la fin, la route est devenue nettement plus sinueuse et moins détrempée (du à l'attitude???). J'augmente le rythme, hésistant entre la 2 et 3. Sur la fin du parcours nous voyons que deux autos, une 206 rouge qui nous laisse passer, et une clio qui descend en sens inverse, avec plein de petits jeunes qui nous font des des signes positifs. L'amour de l'automobile n'est pas mort. Voilà nous arrivons au sommet du Col ,en évitant de renverser Bashteli
. Le temps de se garer vers les machines de déneigement, on attend au frais les autres dont Jules et sa ligne inox...
En même temps, on se dit qu'on est pas loin de Nice, pour se rechauffer.
Là bas, juste à quelques mètres, la route la plus haute d'Europe (2802m):
Certains téméraires, qui n'ont pas peur du rhume, tentent la photo en contreplongée:
Ouf tout est là??? Tant mieux nous allons entamer la descente vers Jaussiers pour une pause café bien venu.
Même si l'intérieur de la lotus jaune est bien chaud, il faisait bien froid et en short on sent bien la brise printanière promis juré
!La pluie fine nous accompagne, nous roulons en convoi jusqu'au café salvateur, avec un nom tout simple: "Chez Marie". Elle a vu débouler quantité de personnes à une période hors saison. Il est vrai que son parking à de la gueule:
Mais Dame Marie va bien donner son monaco à Gregosse, la menthe à l'eau à Raph', et la grosse tournée de café pour le reste. Bien évidamment après ça, il faut régler la note, tu vas voir qu'il va manquer un euro:
Bon après re-calcul, c'est bon on peut dire au revoir à Marie, et continuer notre périple. Les Gti boy's repartent en éclaireur. Puis Gregosse et quelques Focus. Ensuite vient notre tour, Flyboy, moi et Matt54. Après un faux départ sur la ligne Skoda du Tour de France Cycliste, nous reprenons le bon chemin pour aller au Col de Vars. Route toujours détrempée, avec beaucoup de cailloux (toujours), pour aller au Col. Nous trouvons quelques cyclistes téméraires ,bien peu...Puis avec Flyboy nous montons à rythme plus soutenu, sur un beau billard. Pas de pertes d'adhérance, les pneus sont bien chaud depuis ce matin. On arrive et les autres de la troupe nous attendent, objectif à la main:
Voilà on y est au :
Bien que la pluie s'est arrêtée, on ne peut s'empêcher de donner son avis sur la montée:
Nous allons trouver refuge à "l'Igloo", où même si nous venons avec nos déjeuners, la proprio des lieux, qui a prit peine de nos conditions de roulages, va nous laisser nous abriter chez elle. Nous prendrons les consos sur place, en guise de remerciement:
Déjà 14h00, nous devons repartir après notre déjeuner fait de victuailles traditionnelles pour un randonneur: barre de céréales, fruit, un gros sandwich pain noir. Et un Coeur de lion, ça change du babybel...
Je repars avec dautres VARPiens, en direction du plus haut village d'Europe: ST Véran. Ce village va se mériter à plus d'un titre. Déjà par l'état des routes, surtout dans la station de Vars, vraiment catastrophique. Puis la route de la Vallée de Combe de Queyras, est complètement minés par des cailloux, voir des blocs complets ( :affraid: ) ...Nous retrouvons un groupe de Focus dont fait partit Bashtelli et Magic. La montée se fera avec eux sur St Véran, route plus sympathique, mais on arrive vite au village en un minimum de d'épingles...C'est qu'on devient accro des virolos, sur dans notre brigade d'intervention...Nous voilà arriver, c'est l'heure de la pause en attendant les autres de la troupe:
On se chauffe comme on peut:
"Chauffons-nous le poil est rouge", vieux proverbe de grand père...
Puis dès que la troupe est au complet, exercice pratique et physique en bonne armée que nous sommes. Marche dans St Véran plus haut village d'Europe, en entendant les marmottes du versan montagneux opposé, se reveiller...Village à caractère mais froid et humide:
Tellement de caractère ce lieu, que nous allons voir une pluie assez forte et continue...
Si forte qu'à découvert, nous aurons notre saussée de notre vie, c'est sur si le Général Tomcat voulait tester la qualité de son groupe c'est réussit. Nous ferons donc bloc face au décheinement de flotte, non sans regarder de près une étrange collection de saab 900...
Tremper jusqu'au pied, je dois continuer sans mes chaussures de conduite, mais avec mes chaussures de remplacement, pas vraimet adapté au pédalier de la lotus. Mais au moins ais-je les pieds au sec. Nouvelle mission du Général, je pars en éclaireur avec Gregosse, Matt54 et Magic à l'assaut de l'Isoard. Tandis que le reste part la conquête du Col Agnel, frontière naturelle entre France et Italie:
De notre côté, route encore bien humide, et près de Château Queyras , la pluie s'arrête enfin. Nous partons sur les pentes de l'Isoard détrempées, mais sublime. Mais quel beau pays...Départ en sous bois de résineux où les épingles sont assez large pour éviter quelques cyclos un peu trop au milieu de la route. Puis la montée continue, et le paysage change. Le mont pelé deveint notre lieu de roulage, la route moins large et plus sineuse...Le rythme augmente, j'utilise le klaxon pour prévenir motos et autres usagers de la route. On termine avec six épingles de folie pour arrvier en haut d'un des plus beau col de cette expédition:
Nous devrons attendre près d'une heure avant de revoir nos comparses arriver:
Pendant ce temps, un groupe de luxembourgeois arrivent au col:
Et s'intéressent aux lotus...
Les autres continuent d'arriver:
Puis au loin une supercar
Puis un camping car...
Et même une masérati, membre du GISLS (groupe d'intervention super lent de supercar...)
Arriver en haut, et retour sur nos différentes expériences de route, nous faisons la photo de groupe:
Oui la vue est superbe:
Nous avons mériter une petite collation après cette journée, et pour fêter le retour du soleil, direction quelques mètres en contrebas, au refuge Napoléon:
C'est beau hein???
Nous retrouvons les membres du GISLS, qui refuse de nous voir. Et repartent aussitôt. Qu'importes notre plus valeureux Jules ira au front et bottera la sls avec bonheur du travail accomplit...Après son retour et celui de Focus qui ont, par pêché de gourmandise, fait une deuxième fois sur le sec la montée du Col, l'heure est au repos des machines et aux ravitaillements des hommes!!! Perrier citron pour moi et...Chocolat chaud pour les autres???!!!! M'enfin z'avez pas vu sue dehors il fait beau
????? Près de 18h00 nous entamons la descente sur l'auberge de ce soir. Je pars en dernier sur ce toboggan naturel. L'autre versan de l'Isoard est uen succession d'épingles et de bout de droit, sur une route hyperlarge, et enfin sèche...Ultime session de bonheur, avant de lacher mon outil d'intervention spécial. Enfin après cette journée sous les nuages, me voilà enfin face à notre quête depuis un an:
Le temps de récupérer de nos émotions du jour et de faire notre travail de débrifing:
Nous descendons dans le pièce principale, lieu de notre repas du soir. J'en profites pour demander de sècher mes chaussures bien humide. Celle-ci iront droit dans la chaufferie durant la nuit, merci madame...La pièce est bondée par rapport à l'an dernier, pleines de randonneurs, de stéphanois (pire que des bretons celà, y'en a partout...), et des policiers nationaux en vacances...Pendant le repas, peu de conversation , l'agneau est roi:
"Encore une que les boschs n'auront pas"...
La nuit s'avance doucement, et il faut pour certains faire un peu de mécanique. C'est sous la belle étoile que Frédo va changer son liquide de frein, avec l'aide de Gregosse, puis tester le tout avec Flyboy, en refaisant l'Isoard avec deux chauds bouillants, inoxidables...Durant ce temps là, et profiant du fromage blanc servit à notre table, Bashtelli nous conte ses aventures Coréenne et Californienne...On crorait voir un film mais non, c'est bien une réalité. Les nuits sont courtes là bas. Au retour des autres, c'est le repli dans les chambrées pour certains, alors que la garde rapprochée du général, autour d'un verre de génépi, commenceront à regarder les premières images du résumé que vous lisez en ce moment même...Puis après une panne de batterie, destination la chambre pour continuer, sur secteur, à regarder vidéos et images de nos interventions dans ses contrées reculées. Puis vient l'heure de dormir, l'organisme le demande. Raphnowed qui dort (déjà!), nous attendons encore Jules qui se brosse les dents, pour pouvoir dormir.
C'est bon, on peut éteindre??? Bon bah repos soldats!!!
Dimanche 19 juin. 6h30. "RRHHHHAAAAA AHHHHHHHH AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH"...Voilà le charmant réveil de Jules qui se met en branle. Tout le monde dans la chambrée est réveillé sauf Raph'. Debout un coup d'oeil par la fenêtre:
Bon il va faire beau, mais il fait encore un poil frais. Surtout ne pas oublier de bien refermer la fenêtre. Les autos sont encore là, grâce à Dominique le chien qui va bien.
Hop direction la douche, oui il y a encore de l'eau chaude après le général!! En sortie de bain, Raph' dort encore, il faut le secouer un peu, jules s'en chargera. Direction l'auto pour amener nos affaires avant le petit déjeuner, d'accord il fait froid mais:
Oui vous ne rêvez pas c'est bien du gel sur nos autos...
Suppeeeeeeeerrr, et on fait comment là???? Bah déjà on va aller se restaurer pour la grosse journée qui nous attend, avec pas moins de cinq cols à franchir. Petit pain avec beurre, et un tasse de café, vous me mettrez un jus d'orange par dessus, merci pile poil. J4en profites après pour récupérer mes chaussures, bien sèches (encore merci aux proprios pour les avoir réchauffer), l'addition à diviser (le général surveille les calculs...), petit papier et nous revoilà avec notre panier gourmand, et un gros morceau de pain noir, ça coupera la fin. Retour dehors, surprise le soleil fait fondre le gel de surface. Je démarre donc ma lolo et fait chauffer l'intérieur, bon ça prend du temps mais ça ira mieux après. Notre bon soldat première classe Skyliner prend des clichés au petit matin, des outils d'interventions de chacun. Puis après cri de guerre lancé par le général, les groupes se forment et partent en direction de Briancon. Je pars dans le dernier groupe avec Tomcat et Matt54 pas vraiment frais ce matin...Nous allons à la station d'essence phare de la ville, en passant par le petit marché du dimanche matin. Là bas, rencontre inpromptue avec une dame d'une quarantaine d'années, visiblement ému de la présence des lotus, même si la mégane de Flyboy est dans le coin. Pour engager la conversation, je lui demande si elle veut manipuler ma capote. Elle accepte, et s'éxécute avec timidité. Elle réussit à la déplié, c'est gagné...Bravo car pour une première fois, c'est pas gagné. Y'a pas à dire les femmes ont du doigté avec les choses rares. Puis la conversation va bon train sur notre parcours, sur l'auto en général, sur ses envies. Mais au moins avant de partir de Briancon, une chose est sur, la plaisir automobile n'est pas mort dans certaines régions. Même Tomcat à voulu faire plaisir à un petit garçon, mais sa maman ne voulait pas, "vive les hautes alpes" comme dirait l'autre...Ne nous éternisons pas plus, nous sommes le dernier groupe et faut y aller au Col du Lautaret. Passage à Serre Chevalier, devant le circuit glace, bien vide et...Sans glaces...Les villes "stations" sont collées les une aux autres, on roule à petite vitesse. Pourtant après, la route de la Vallée de la Guisane devient nettement plus rapide, surtout si le chef de brigade est devant, puis ralentit subitement. Soyons discret sur la fin, fondons-nous dans la circulation, de façon anodine. Nous arrivons au Col ou nos comparses sont déjà bien au chaud, entrain de boire (encore...) un café ou un chocolat cahud en nous attendant. Suivant le planning à la lettre, nous allons cette fois-ci aller en haut, oui tout en haut du Col du Galibier. Vu que nous sommes un dimanche, qui y a du monde, nous nous adaptons à la situation, en partant un par un, suivant un timing très précis. Ainsi la majorité des soldats présent pour mener à bien leurs missions respectives. Nous envoyons Niafron et Skyliner en éclaireur. Puis au fur et à mesure, chacun y va:
A mon tour, départ sur petite route très sinueuse. Route assez propre mais peu large. Sur ma montée, je crois reconnaitre le Skyliner, prêt à prendre des archives pour l''EDIACAT. La route continue, et cette fois-ci, la rocaille est plus présente, comme les motos ou les vélos à deux de front de descente (faute messieurs faute). Il faut faire très attention, pourtant si on jette un oeil sur le paysage, c'est magnifique. Nous sommes si petit au milieu de tout ça...Sur le fin de mon parcours, je rejoins Bévé pour aller sur le parking rejoindre les autres. On appercoit soudain le général...Qui ne s'arrête pas, la route étant ouverte on ira jusqu'en haut cette fois!!! Les derneirs kilomètres sont perdus dans un brouillard que seul la montagne peut offrir aux plus courageux. Route encore plus escarpée, où il faut faire attention aux photographes en plein milieu de la route!
Le groupe à hélas une mauvaise nouvelle: un soldat est touché durement...Dans son moi intérieur, victime d'une maladie "de passage" comme on dit, il en arrete là à 2645mètres l'attitude. Bravo pour avoir jusqu' ici tenu bon. Sous les derniers recommandations du général Tomcat, il redevient un simple civile, oui mais il est un VARPiste RGA. Le grade d'honneur de la brigade. Pour le timing nous devons y retourner nous aussi non sans profiter de l'air ambiant du Galibier une dernière fois:
Après séparation par petits groupes, je pars avec Magic et Bévé. Ordre est donner de ne pas s'arrêter au Col du Télégraphe, mais à Valloire pour discuter de l'évolution de la traversée. Et il va avoir un "hic" de taille. Une cyclo-touriste en hommage à Marco Pantani est entrain de se dérouler sur l'autre versan. Il y a foule...Nous nous adaptons en nous fondant dans la circulation dense, pour que les vélos puissent s'épanouir...Les hollandais devant moi l'ont bien compris, et nous attendrons d'arriver à Valloire, charmante station, pour faire une pause, attendre la fluidification du trafic...
Le nouvel ordre tombe: nous nous arrêterons pas au Télégraphe, direction Modane sur un lieu précis...
Chacun repart avec son groupe, sous les "gogogogogogo" crier aux taukkies par le chef. Nous repartons vers le Télégraphe avec Magic et Bévé. Passage express au Col, bien bondé de motard et de cyclistes. Nous entamons la descente, très vertigineuse et sinueuse. Epingles bien larges. Durant le trajet première faute du trajet. Mon regard est attiré par un camping car, très grand en contrebas de la route, je quitte des yeux ma route, puis quand je retrouve mon attention, houlà, arriver fond de 3 vers une épingle. Ce fût chaud...Le camping-car passe comme si de rien n'était. Puis sur le trajet, mauvaise sortie prise, et j'emène mon groupe vers le tunnel de Fréjus...Tout faux! Nous irons jusqu'au bout de la route, en tournant devant les guitounes des douaniers, comme si de rien n'était. Ultime folie, je me reperd une fois, tout seul, mais dans mon malheur je suis face à la montée de Valfréjus...Je fais quoi???? 14 épingles, la descente 28...Bon bah, en avant Guingamp!!! C'est une succession de virages sur route large, avec différentes portions de bitume. Quelques cailloux sur la route, rien de bien méchant. Les épingles sont numérotées!!!! On sait où on ait!!! Après cette montée, descente dans la foulée...Pas de problème de freins, ma lotus est fantastique. J'arrive enfin vers le lieu nommé par le chef, où on m'invite à visiter une cocasserie du siècle dernier, la "maison penchée":
Cocasserie disais-je, qui date de l'époque de la seconde guerre mondiale. Ceci était un bunker allemand, vers un tunnel. Quand les alliés arriva, les casques à pointe dynamitaient tous leurs matos pour que l'ennemi ne puissent s'en servir contre eux. Si le tunnel est bel et bien bouché, le bunker, sous le choc de l'explosion, à glisser de ses fondations de bases de dix mètres (quand même), pour ce retrouver dans cette position que voilà! Inutile de dire qu'elle est peut pratique pour vivre dedans depuis...
Après une courte mais intense séance photo, nous avons entamer nos vivres "dans le vent" fort et un poil glacial du Parc Nationale de la Vanoise. Dur de trouver le bon timing pour manger à sa faim, sans recupérer en plein vol, nos verres et autres couvert. Certains mangeront les vivres concoctés par le seigneur des agneaux, d'autres attaqueront rillettes et autres spécialités encore dispo. Je me laisserais aller à deux trois biscuits de Chambord que l'ami Niafrond avait ramener avec lui. Nouvelle séance photo des outils devant la maison, puis à 14h00, départ pour le Col de l'Iseran, le deuxième gros morceaux du parcours. Pour celà je repart avec le chef et jérome, en groupe lotus, les focus ensembles, les méganes ensembles...Nous passerons par la route D1006, un peu pourrie (en faites vraiment...) mais nous sommes vraiment au coeur du Parc...Vivre ses quelques kilomètres en pleine communion avec dame nature méritait bien ce détour. Puis c'est la longue montée vers le Col de l'Iseran. Durant de très longs mais jouissifs kilomètres, les moteurs s'expriment dans les meilleurs gammes que leurs géniteurs leurs ont donnés. Parcours très rapide en vallée puis montée à flancs de roche sur un monument. Une montée remplit de petit cailloux blancs qui me tappe la tête, merci jérome...A propos de tête faudrait dire à NONO de mettre une casquette...Le chef nous lache à mi-parcours, je suis fidèle comme une ombre l'ami jérome. Nous sommes suivit par un motard joueur, durant la fin de notre trajet.Arrivée venteuse, vu que je vais récupérer la casquette de jérome dans ma voiture...Quel spectacle en haut, il fait du vent, certes, il fait froid, certes, mais putain...
Drôle d'idée de mettre des toilettes en plein milieu...
En même temps il doit être bien aérer...
:saint: On trouve de tout en haut du col, motos, vélos, vespa...
Nous allons la troupe complet, aux abris chez les deux charmantes demoiselles qui tiennent le refuge du Col. Boissons chaudes et légèrement mentholé pour certains viendront nous rechauffer de la brise:
Bon sinon y'a-t-il du wifi ici???
Faut voir, ça dépend de la force du vent...
Après d'interminables pallabres avec ses demoiselles (il faudra que je note l'adresse), nous entamons notre descente sur Val d'isère puis Bourg St Maurice:
Descente dans un décor que même le cinéma ne pouvait inventer. Ce versan là, est plus herbeux, plus vert, mais les descentes sont vraiment marquées. Nous avons une vision très lointaine, pour voir les autres usagers de la route, tout roule sur des roulettes. Je suis coincé entre deux gros turbo (Basthelli et Frédo), bien décider à ne pas mollir... La route devient moins sinueuse, mais toujours en descente très marquée, nous passons nombres de tunnels qui ravit Bashtelli qui peut à loisir déclencher ses grenades de bruits...Le T5 est un moteur dit "viril". Fin de cette descente à Bourg St Maurice. Bashtelli part à le recherche d'essence, nous continuons notre chemin, pour moi ma dernière mission: le Cormet de Rosseland. L'an dernier nappé dans le brouillard, en cette fin d'après-midi, il se découvre à la vue de tous:
Départ sur route typique savoyarde. Route en bon état mis très peu large. Epingles un peu mieux mais pas plus. Arrivé sur un endroit un endroit à gravillon, rencontre avec une camping-car au milieu de la route. Freinage brutal sur graviers, fait danser la lotus . Puis un break peugeot, à son allure, nous ralentit un peu. Il faut profiter des "non-"relances" du break dans les épingles, pour doubler en sécurité. Puis je croise trois motard eux aussi sur les cales pieds...En plein milieu...Je vais où moi les gars??? Puis la vue se dégage, nous sommes sur le plateau du col, bien plus rapide. Et on continue, d'épingles en épingles à monter le Cormet comme on l'appelle. C'est vert, les vaches broutent paisiblement, le soleil brille de tous ses feux...Totalement différent de ma dernière expédition ici. Nous arrivons au sommet mais point de VARPiens. Nous descendons au deuxième lieu de rendez-vous: le barrage de Rosselend:
Point de têtes connues sur le barrage, comme sur le parking attenant. Et nous allons attendre, car oui, nous sommes arrivés avant les autres:
Enfin la troupe arrive, après ce rush dans cette belle région savoyarde. Il est temps de faire la photo qui va bien:
Voilà, vient le temps de redevenir un simple civil, de redevenir un gars normal. Mes contraintes de vie privée m'obligent à quitter la troupe du Général Tomcat. De dire à bientôt à tous, de les remercier d'aller jusqu'au bout, pour les autres. Oublier de dire au revoir au général, équivaudrait à perdre deux vertèbres par simple prise de mains, je confirme. Un dernier au revoir en code klaxon, puis c'est la descente à rythme de sénateur sur Beaufort. Revoyant deux membres du groupe dans mes rétros, je craque une dernière fois, à faire noblement les derniers lacets de ma route de retour. Puis à la station d'essence, c'est mon dernier groupe connu Frédo et Jérome qui viennent me saluer une dernière fois. Salutations distinguées chers frères de route. Voilà c'est fini, depuis Albertville, la route sera longue et monotone, même cheveux aux vents. C'est là que, depuis j'ai compris. Je fût atteins de l'ivresse des sommets durant trois jours.
FIN
Récit: Rs2ni
Photos: Skyliner
Tomcat
YellowYell
Jules
Gregosse
Rs2ni
